Femmes hétérosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et personnes trans brutalisées et invisibilisées !
L’Inter-LGBT, à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, dénonce les graves atteintes et discriminations à l’encontre des personnes lesbiennes, bisexuelles et/ou trans. De même, l’Inter-LGBT ne manquera pas l’occasion de rappeler et de dénoncer, si nécessaire, les programmes des candidat-e-s à la présidentielle de 2017 qui seraient à l’encontre des droits des femmes hétérosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et/ou personnes trans.
Lors du 25 novembre 2016, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Inter-LGBT dénonce les violences sous toutes les formes aussi physiques, psychologiques qu’institutionnelles dont sont victimes les femmes et les minorités de genre. L’Inter-LGBT dénonce les doubles, voire triples, discriminations rencontrées par les femmes lesbiennes, bisexuelles et trans ainsi que les hommes trans, dans le monde entier en raison de leur identité de genre et/ou de leur orientation sexuelle et/ou transidentité.
Violences physiques et psychologiques partout.
Les femmes lesbiennes et bisexuelles subissent des violences à travers le monde entier. Elles font face à des emprisonnements, des viols collectifs et/ou « correctifs », des « thérapies de conversion » ou encore d’autres exactions qui peuvent aller jusqu’au meurtre. Les personnes trans –hommes et femmes-, quant à elles, sont poussées au suicide ou sont victimes d’assassinats et subissent de très grandes discriminations. Les discriminations que les personnes lesbiennes, bisexuelles ainsi que les personnes trans endurent, dans un grand nombre de pays, les exposent à la précarité. Le harcèlement et l’intimidation auxquels font face les personnes sur la base de leur identité de genre et orientation sexuelle réelle ou perçue, ont un grave impact sur leur santé et bien-être mental et physique, avec comme résultat des taux plus élevés de suicide, de dépression et d’automutilation que dans la population en général.
Violences institutionnelles en France.
Il existe en France un cas de violence institutionnelle envers les couples lesbiens, les femmes célibataires et les hommes trans qui reste encore un gros point noir. En effet, la procréation médicalement assistée (PMA) n’est toujours pas autorisée malgré les promesses faites par les gouvernant-e-s actuel-le-s et le soutien de la majorité de français-e-s. En effet, selon un sondage Odaxa sur « Les Européens et l’infertilité », publié en juillet 2016, souligne que 60% de population française serait favorable à l’ouverture de la PMA pour les femmes célibataires, et 54% pour les couples de femmes. Aujourd’hui, en France, la PMA est accessible uniquement aux femmes en couple avec un homme. L’Inter-LGBT dénonce cette hiérarchisation des orientations sexuelles qui discrimine les lesbiennes et prive toutes les femmes du droit à disposer de leur corps. L’Inter-LGBT dénonce également la précarisation des familles. L’impossibilité d’établir la filiation dès la naissance plonge les familles homoparentales dans une précarité inacceptable : la mère qui ne l’a pas porté est obligée d’adopter son propre enfant.
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